Calibrage Yamaha CX-A5200 en 7.4.4 et 2.4 - 22/12/2024
Calibrage son 7.4.4 et 2.4 sur préampli Yamaha CX-A5200 en pièce de vie. 2 amplis Michi M8 alimentent les frontales Focal Electra 946. 1 ampli Rotel RMB 1095 alimente les 3 centrales Focal Electra et les surround back Focal SR900. 1 ampli Rotel 1590 alimente les surround Focal Electra 926. Et enfin 1 ampli Yamaha MX-A5200 alimente les 4 atmos Focal Series 300. Les 2 caissons avant sont des clos Focal 1000F et les 2 arrières sont des bass-reflex toujours en Focal avec ampli Atohms S500. J’ai préconisé l’utilisation d’un miniDSP 2×4 HD pour aligner les caissons sachant que la tâche ne serait pas simple. Mélanger clos et bass-reflex est déconseillé.
Les mesures calibrage Yamaha CX-A5200 en 7.4.4
Avant calibrage du Yamaha CX-A5200, on voit rapidement 2 choses : le pic à 60 Hz du LFE créant une résonance à l’écoute et le niveau trop élevé du canal central qui suffit à déséquilibrer la bulle sonore. L’alignement des niveaux sonores est perfectible. La réponse des enceintes se fait sur une pente descendante, ce qui ne favorise pas la clarté du rendu global. Le bass management n’est pas bon avec des niveaux différents dans le grave entre les différents canaux. Les 4 caissons ne sont pas alignés correctement et les avants sont peu exploités, leur niveau sonore étant bien en-dessous des arrières.
Après calibrage : le gros travail sur les 4 caissons avec le miniDSP a tout amélioré de A à Z. En exploitant normalement les caissons AV, la réponse du LFE descend plus bas en fréquence. La réponse est bien linéaire, avec une bien meilleure réponse impulsionnelle et aussi peu de retard de groupe dans l’infra, tout cela pour un rendu plus propre et plus impactant qu’avant. Il a fallu inverser la polarité des caissons AR. Les caissons clos et bass reflex fonctionnent finalement (ici) bien ensemble, ce qui n’était pas gagné d’avance. Pour les autres canaux, l’alignement en niveau est meilleur avec le respect de la nouvelle courbe cible extrapolée des courbes isosoniques pour prendre en compte la sensibilité de l’oreille. Cela assure une bulle sonore équilibrée.
Avant calibrage, le retard de groupe du LFE dépasse les 10 millisecondes. Le retard augmente sous les 40Hz.
Après calibrage, J’ai compensé le retard de groupe du LFE (réglage des distances) tout en assurant la mise en phase aux crossover. La temporalité est meilleure sous les 40Hz.
Avant calibrage, l’alignement temporel (réglage des distances) était déjà dans une fourchette inférieur à 1 milliseconde. C’est correct, mais je suis descendu sous les 0,5 ms après calibrage.
L’acoustique de la pièce se trouve être conforme à une pièce de vie de ce volume (ouverte sur la cuisine). Le temps de réverbération (RT60) est sous les 400 millisecondes. C’est donc une bonne chose.
A l’écoute (volume à -15dB), on obtient une bulle sonore équilibrée, avec un gain en clarté et en détail, en précision, ce qui améliore la spatialisation. Le grave est dynamique et propre. Fini le pic audible à 60 Hz. Tout est plus naturel, sans localisation des enceintes.
Ci-dessous la correction en amplitude avec les égaliseurs paramétriques du Yamaha CX-A5200 de la frontale droite, la centrale , la surround droite, l’atmos avant gauche et du LFE. On peut voir la bonne amélioration de sa réponse impulsionnelle.
Les mesures calibrage Yamaha CX-A5200 en 2.4
Correction de la réponse des frontales pour une configuration HiFi 2.4 avec le Yamaha CX-A200. La réponse diffère principalement dans le grave par rapport au home cinéma. Faire de l’écoute musicale en 2.0 ou 2.1 avec un calibrage cinéma ne fonctionne pas. Il y aura un manque de grave. Sauf si le grave est surdosé. Ce que je ne conseille pas pour la cohérence et l’équilibre du rendu. On a donc ici une courbe cible différente. La courbe rouge est la mesure des 2 canaux L+R avec un problème de phase entre 50 et 70Hz. C’est souvent le cas en HiFi. J’en parle ici.
A l’écoute, on bénéficie d’une meilleure scène sonore, équilibrée avec plus d’ampleur, plus naturelle et aussi mieux détaillée avec plus de musicalité. Surtout grâce au gain dans l’extrême aigu. Les instruments sonnent plus naturels. Et il y a ce qu’il faut dans le grave en bande passante et en puissance pour les musiques qui le nécessitent.
