Calibrage miniDSP Flex - 30/04/2025
Calibrage son 2.2 sur miniDSP Flex en pièce de vie. Il s’agit de faire fonctionner 2 sphères Cabasse Baltic 2 avec 2 caissons Cabasse Thor 2. Les Baltic 2 sont alimentés par 2 amplis Cabasse Polaris. La mise au point de ce type de système est indispensable. Les Baltic 2 sont ici loin d’être bonnes. La mauvaise acoustique ne permettra pas de faire mieux sur certains paramètres. Souvent négligée, cela reste 50% du résultat final.
Les mesures calibrage 2.2 miniDSP Flex
Avant calibrage, le rendu est très déséquilibré. Le haut grave est beaucoup trop dosé ainsi que le bas médium. Le bas grave manque de bande passante en s’arrêtant à 50Hz. L’aigu est aussi problématique avec un excès d’aigu qui donne de l’agressivité et un gros manque d’extrême aigu. La réponse des Cabasses chute juste au-dessus des 4kHz. Cela tronque la bande passante audible. La sphère de droite donne globalement plus d’aigus.
Après calibrage, le déplacement des caissons a permis de gagner en bande passante dans le bas grave avec une coupure très proche des 30Hz. La correction des caissons et enceintes avec le miniDSP Flex a permis de tout rééquilibrer selon la courbe cible qui prend en compte la sensibilité de l’oreille. J’ai mis en retrait l’aigu pour limiter le plus possible l’agressivité. J’ai rehaussé l’extrême aigu. Le bas médium est bien plus linéaire et mieux dosé tout comme le grave avec un parfait crossover à 100Hz. J’ai compensé 11 millisecondes de retard des caissons. La mesure simultanée des canaux droite et gauche montre une bonne mise en phase sur toutes les fréquences. J’ai réalisé un Preset 2 dans le miniDSP Flex pour des écoutes à plus bas niveau qui nécessite une compensation avec plus de graves et plus d’extrêmes aigus pour prendre en compte la physiologie de l’oreille.
Le problème se confirme pour la sphère de gauche avec un excès de distorsion pour le tweeter montrant une défaillance de celui-ci. D’où son aigu en retrait.
Le RT60 de la pièce (temps de réverbération) est le plein faible de l’installation. L’idéal serait de ne pas dépasser environ 400 ms. Mais là, on est bien au-dessus. On a même un pic à plus d’1,3s entr 100 et 200Hz qui doit correspondre à la fréquence de résonance d’une cloison. Donc c’est très difficile à corriger.
Les ondelettes des frontales avant calibrage montrent bien de gros soucis de trainage entre 55 et 140 Hz.
Les ondelettes après calibrage donnent de bien meilleurs résultats. Le déplacement des caissons y participent également. Difficile de faire mieux avec l’acoustique de la pièce.
A l’écoute, l’équilibre tonal est tout de suite transformé. Tout est bien plus équilibré, naturel et cohérent. Un grave plus profond, aussi propre que possible avec une bonne attaque. Des voix bien plus naturelles sans l’excès de bas médium. Beaucoup moins d’agressivité dans l’aigu, mais la distorsion du tweeter gauche peut encore en donner sur certaines musiques. J’ai obtenu un gros gain en musicalité grâce à l’extrême aigu qui ouvre largement la scène sonore et donne bien plus de naturel et de présence aux instruments. La différence entre avant et après est conséquente et flagrante. C’est facilement vérifiable en activant ou désactivant le calibrage en 1 seconde, l’idéal pour comparer deux rendus sonores. 𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗼𝗻 𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗮𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲́𝗲 𝗷𝘂𝘀𝘁𝗲 𝟱𝗺𝗶𝗻, 𝗼𝗻 𝗻𝗲 𝗿𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗲𝗻 𝗮𝗿𝗿𝗶𝗲̀𝗿𝗲. Et on se demande comment on a fait pour écouter tout ce temps la version non calibrée.
Ci-dessous la correction en amplitude avec le miniDSP Flex des frontales gauche et droite, mais aussi gauche et droite jouant ensemble. Cela permet de s’assurer d’absence de problèmes de phase. Il y a aussi le correctif des caissons.
