Calibrage Arcam AVR11 en 5.2 - 15/08/2024
Les mesures calibrage Arcam AVR11
Avant calibrage, j’effectue les mesures en désactivant Dirac. Des modifications du setup rendent caduc le calibrage Dirac existant. Les niveaux sonores ne présentent pas de grosses différences. Toutes les enceintes sont en grandes. La réponse des caissons donne un large nœud acoustique à 33Hz (réponse en V). Il faudra les déplacer. On profite cependant d’un important Room Gain sous les 30Hz , dans l’infra.
Après calibrage : Le placement des caissons n’a pas été simple. Aucune position avant n’était satisfaisante et les caissons (trop hauts) ne passent pas devant la toile (trop basse). La seule position pour une réponse convenable est à l’arrière. Si ce n’est pas l’idéal, cela peut très bien fonctionner car l’onde sonore n’est pas localisable dans le grave. Au contraire de l’onde physique qu’on ressent davantage en arrière et qui est ici bien présente. C’est un compromis. J’ai bouché un évent sur chaque caisson. Cela a permis de diminuer le retard de groupe dans l’infra. On a un creux dans la réponse entre 50 et 60Hz qui est bien moins grave que le nœud acoustique d’avant calibrage. La réponse du LFE est bien plus linéaire qu’avant et la réponse impulsionnelle est également meilleure. La réponse des enceintes suit au mieux la nouvelle courbe cible qui prend en compte la sensibilité des oreilles suivant une extrapolation des courbes isosoniques.
Avant calibrage, l’alignement temporel (réglage des distances) n’est logiquement pas bon (Dirac désactivé). Les surrounds sont en avance.
Après calibrage, le calage temporel est maintenant très bon, dans une fourchette bien inférieure à 0,5ms pour les enceintes.
Avant calibrage, les courbes de temps groupe vous montrent bien les problèmes créent par de multiples sources de grave. Il serait bien compliqué de tout synchroniser et de tout mettre en phase. C’est pourquoi je recommande toujours de ce limiter au minimum possible : le ou les caissons. Même s’il y a des colonnes. Elles ne sont pas indispensables en configuration home cinéma.
Après calibrage : J’ai compensé le retard de groupe du LFE dans l’ampli pour l’aligner avec les enceintes. Il manquait plus de 10 millisecondes, c’est beaucoup. Chose que Dirac n’a pas su faire. J’ai donc pu baisser le crossover des colonnes pour avoir un minimum de grave sur la scène frontale, car, après correction, le retard de groupe du LFE est très proche de celui des colonnes dans le grave.
Le temps de réverbération de la pièce (RT60) est très proche des 400 ms. Ce qui est déjà bien. Pour une pièce dédiée, descendre encore un peu serait encore mieux. Petit rappel au passage : ne pas négliger l’acoustique, c’est 50% du résultat.
A l’écoute, le gain en clarté permet un rendu plus détaillé avec des effets sonores mieux localisés. La bulle sonore est bien équilibrée. La centrale, plus intelligible pour les dialogues. Il n’y a pas d’agressivité. Le rendu dans le grave est cohérent. Il ne doit pas être en excès ou passer au-dessus des enceintes. Le gain dans l’infra pour le ressenti physique qui est bien présent et peut facilement être ajusté avec les appli SVS. Pas besoin de buttkicker (vibreur). Ça en est même surprenant, même avec une atténuation de l’infra d’une dizaine de dB avec les applications SVS pour contrer le room gain.
Ci-dessous la correction en amplitude avec Dirac de la frontale droite, la centrale, les 2 surround et le LFE, corrigé également avec l’appli SVS surtout pout diminuer le room gain. La réponse impulsionnelle du LFE une fois les caissons déplacés et corrigés est bien améliorée.
