Calibrage Marnatz AV10 en 9.2.4 - 04/12/2025
Calibrage son 9.2.4 sur préampli Marantz AV10 en pièce dédiée. La scène frontale est proportionnée à la hauteur du niveau d’écoute souhaité (environ -5dB) avec 3 GKF SVP1000, bon rendement avec tweeter à compression, alimenté par 2 amplis Yamaha PX3. On a 2 caissons GKF EX800 su jej ne me trompe pas (4 x 38cm), alimentés par un ampli Yamaha PX8. Toutes les surround sont des Waterfall Sat 150 et les 4 atmos sont des Waterfall Hurrican In Wall. L’ampli Marantz Amp gère le reste de l’amplification. L’équipement doit être en adéquation avec le niveau d’écoute souhaité. Les intégrateurs ou les conseillés commerciaux qui ne vous demandent pas votre niveau d’écoute pour vous vendre du matériel, passez votre chemin.
Les mesures calibrage Marantz AV10
Avant calibrage, les mesures en amplitude montrent un manque d’équilibre et d’homogénéité dans les réponses. Cela pénalise obligatoirement l’équilibre de la bulle sonore. Il y a trop de disparités entre les enceintes. Aussi dans les niveaux sonores. Ce qui va rendre localisables certaines enceintes. Et on ne le souhaite pas. 𝗢𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗵𝗮𝗶𝘁𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝗳𝗳𝗲𝘁𝘀 𝘀𝗼𝗻𝗼𝗿𝗲𝘀, 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁. Le LFE est sur-dosé avec un manque d’équilibre qui se visualise bien sur le Waterfall. 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝗰 𝗮̀ 𝟮𝟮𝗛𝘇 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗳𝗹𝗮𝘁𝘁𝗲𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗱𝘂, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗻𝘂𝗶𝘁 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 et à la bonne nuance du grave.
La réponse impulsionnelle est déjà bonne grâce à une pièce (et au point d’écoute) très bonne pour le grave. 𝗣𝗮𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗯𝗮𝘀𝘀-𝗺𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘀𝘁 𝗮̀ 𝗿𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 : entre 40 et 160 Hz, aucun canal ne sort le même niveau sonore. La clarté n’est pas trop mal, mais perfectible. Et certaines fréquences dans l’aigu (2-5 kHz) peuvent être trop marquées.
Après calibrage et avancement du point d’écoute pour le recentré, les amplitudes montrent une bien meilleure homogénéité avec le respect de la nouvelle courbe cible prenant en compte la sensibilité de l’oreille et l’alignement des niveaux sonores. 𝗖𝗲𝗹𝗮 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗲𝗿 𝗹’𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗯𝘂𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗼𝗻𝗼𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗰𝗹𝗮𝗿𝘁𝗲́ 𝗲𝘁 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗮𝗴𝗿𝗲𝘀𝘀𝗶𝘃𝗶𝘁𝗲́. Je suis resté volontairement sous la courbe cible pour l’extrême aigu pour prendre en compte le niveau d’écoute élevé. 𝗟𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗱𝘂 𝗟𝗙𝗘 𝗲𝘀𝘁 𝗮̀ 𝗹’𝗶𝗺𝗮𝗴𝗲 𝗱𝘂 𝗪𝗮𝘁𝗲𝗿𝗳𝗮𝗹𝗹 : 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲́ 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗴𝗿𝗮𝘃𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗻𝘂𝗮𝗻𝗰𝗲́. J’ai pu obtenir une bonne précision en utilisant les PEQ de l’ampli Yamaha PX8.
Avant calibrage, on visualise le retard habituel du LFE : environ 20ms, bien visible ici et aussi sur le spectrogramme de la centrale. Audyssey ne sait pas le corriger. Il faut des distances bien supérieur à la distance réel.
Après calibrage, J’ai compensé le retard du LFE pour ensuite optimiser le bass-management. Tout cela se constate sur les relevés de temps groupe et le spectrogramme de la centrale.
Avant calibrage, le temporel (réglage des distances) montre des réponses impulsionnelles dans une fourchette supérieure à 2 millisecondes. Bien trop élevé. Cela fait 70cm d’erreur.
Après calibrage, le calage temporel des canaux est maintenant dans une fourchette bien inférieur à 0,5ms.
Le traitement acoustique de la pièce est assez bon. Le RT60 (temps de réverbération) est en grande partie à 100ms. C’est vraiment la fourchette basse. Le grave étant toujours plus compliqué, le RT60 remonte sous les 200 Hz jusqu’à 400 ms à 50 Hz qui reste très acceptable et ne pénalise pas le rendu du grave, ce que confirment les écoutes finales.
Voici la correction avec Audyssey du canal centrale.
Avant calibrage, le spectrogramme du canal centrale montre l’habituel retard du LFE : environ 20ms. Et aussi son sur dosage. Audyssey ne sait pas le corriger. Il faut des distances bien supérieur à la distance réel.
Après calibrage, J’ai compensé le retard du LFE pour ensuite optimiser le bass-management. Tout cela se constate sur les relevés de temps groupe et ici le spectrogramme de la centrale. Elle se comporte légèrement différemment des front L et R entre 100 et 300 Hz à cause de leur position. L et R sont proche d’un coin, pas la centrale.
Voici la correction correction avec Audyssey et les PEQ de l’ampli Yamaha PX8 du canal LFE. Le Waterfall montre le réel équilibre de la réponse.
Waterfall du LFE avant calibrage : Le LFE est sur-dosé avec un manque d’équilibre qui se visualise bien ici avec les pics entourés. Le pic à 22 Hz peut être flatteur sur le rendu, mais nuit à la cohérence et à la bonne nuance du grave.
Après calibrage, la réponse du LFE est à l’image du waterfall : bien mieux équilibré pour un grave propre et nuancé. Ce résultat s’obtient en prenant en compte l’absorption du grave par la pièce, ce qui favorise une réponse dynamique.
𝗔 𝗹’𝗲́𝗰𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻 𝘃𝗼𝗹𝘂𝗺𝗲 𝗮𝘂 𝗮𝗹𝗲𝗻𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝗲𝘀 -𝟱𝗱𝗕, 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗱𝘂 𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗲𝗿𝗰𝘂𝘁𝗮𝗻𝘁, 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲́, 𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲́𝘁𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲́. Et même à ce niveau d’écoute, il n’y a pas d’agressivité. La maîtrise de l’aigu (courbe cible) avec du matériel qui ne donne pas ou peu de distorsion permet cela. On n’oublie pas la présence de l’extrême grave qui est bien là et lourd, en cohérence avec la scène. 𝗦𝗶 𝗹’𝗲𝘅𝘁𝗿𝗲̂𝗺𝗲 𝗴𝗿𝗮𝘃𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗮𝗵𝗶𝘁 𝗹𝗮 𝗽𝗶𝗲̀𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗽𝗲̂𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝘂𝗰𝗵𝗲, 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁 et cela pénalise l’immersion. Les mixages audio des films ne sont pas destinés à cela. 𝗟𝗮 𝗰𝗹𝗮𝗿𝘁𝗲́ 𝗮𝗺𝗲́𝗹𝗶𝗼𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗲𝗳𝗳𝗲𝘁𝘀 𝘀𝗼𝗻𝗼𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗮𝗺𝗲́𝗹𝗶𝗼𝗿𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗹𝗮 𝗯𝘂𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗼𝗻𝗼𝗿𝗲. Son équilibre avec sa cohérence se charge de donner l’immersion recherchée.
Ci-dessous la correction en amplitude avec Audyssey des canaux avant gauche avec son spectrogramme : il est un peu différent entre 100 et 300 Hz de la centrale à cause de leur position. L et R sont proche d’un coin, pas la centrale. Ensuite, la correction du canal avant large gauche, surround droite, surround arrière gauche et atmos arrière gauche.
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