Calibrage Yamaha RX-A2080 en 5.2.4 - 21/01/2025
Calibrage son 5.2.4 sur ampli Yamaha RX-A2080 en pièce dédiée joliment décorée. Les colonnes sont des B&W 702 S3 alimentées par un ampli Fidelity. La centrale est la HTM71 S3, même série que les colonnes. Les surround sont toujours des B&W et seules les atmos sont des Triangles. Nous avons 2 caissons clos, un REL (charge passive) et un B&W de la série DB.
Les mesures calibrage Yamaha RX-A2080
Avant calibrage, l’homogénéité générale n’est pas bonne. Les niveaux ne sont pas alignés, surtout dans l’aigu, et il y a d’ailleurs le tweeter de l’atmos AVG qui est défaillant. Il y a largement trop de haut graves sur les colonnes. Dans le grave, c’est très perturbé avec de mauvaises linéarités et de mauvaises phases aux crossover. Le pic principal à 26Hz atteint +20dB par rapport au niveau standard. Ce qui déforme complètement le rendu dans le grave en créant du grave là où il ne doit pas forcément y en avoir. 𝗖𝗲 𝗽𝗶𝗰 𝗮̀ 𝟮𝟲𝗛𝘇 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝗳𝗹𝗮𝘁𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗮̀ 𝗹’𝗼𝗿𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲, 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝘂 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝗻𝗱𝘂 𝘀𝗼𝗻𝗼𝗿𝗲. 𝗦𝗮𝗻𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗴𝗿𝗮𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗽𝗼𝗻𝘀𝗲 𝗶𝗺𝗽𝘂𝗹𝘀𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲.
Après calibrage, la correction et l’alignement des caissons donnent quelque chose de beaucoup plus cohérent. Et cela, juste en ayant utilisé les égaliseurs paramétriques du Yamaha. Ce qui n’est pas si mal quand on sait que les fréquences de correction proposées par le Yamaha ne sont pas toujours exactement celles souhaitées. Pour les enceintes, elles respectent maintenant la nouvelle courbe cible qui prend en compte la sensibilité de l’oreille. Cela va permettre d’obtenir un rendu clair et détaillé, plus naturel, sans agressivité. Seul l’atmos AVG pose toujours problème. Son tweeter est défaillant, mais une fois remplacée, tout sera OK. 𝗟’𝗮𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗻𝗶𝘃𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗯𝗼𝗻, 𝗮𝘀𝘀𝘂𝗿𝗮𝗻𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗯𝘂𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗼𝗻𝗼𝗿𝗲 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲́𝗲.
Avant calibrage, les courbes de temps groupe révèle une mauvaise gestion des crossover et le retard typique du LFE.
Après calibrage : la correction du LFE avec les PEQ du Yamaha, la compensation de son retard et l’amélioration du bass management donnent des mesures de temps groupe bien plus claires. On pourrait aller plus loin avec un DSP externe offrant plus de possibilité que celui du Yamaha.
L’acoustique de la pièce est déjà pas mal avec un RT60 (temps de réverbération) principalement entre 400 et 300 millisecondes. Mais en pièce dédiée, on cherchera idéalement à descendre encore sous les 300 millisecondes. Il ne faut pas négliger l’acoustique. C’est 50% du rendu final. Même en écoute musicale.
A l’écoute, l’équilibre est au rendez-vous avec 𝘂𝗻𝗲 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗺𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗴𝗹𝗼𝗯𝗮𝗹𝗲. Le rendu mieux maîtrisé du grave participe à cela. La bulle sonore est bien détaillée, sans agressivité. Etre habitué à un pic dans le grave comme ici à 26Hz puis le supprimer peut donner l’impression d’un manque de graves. Cette impression disparaît quand on constate la cohérence du rendu qu’il n’y avait pas avant et surtout qu’il n’est plus nécessaire de faire varier le niveau du LFE en fonction du film…
Ci-dessous la correction en amplitude avec les égaliseurs paramétriques (PEQ) du Yamaha des frontales droite et gauche, la centrale , la surround gauche, l’atmos arrière gauche et du LFE. On peut voir ensuite l’amélioration nette de la réponse impulsionnelle du LFE avec une correction au maximum des possibilités du Yamaha. Pour finir, l’amplitude en multipoints de la frontale gauche, car j’effectue autant que possible toutes les mesures en multipoints.
